Xavier a réussi l'exploit de finir, la même année (et plus précisément à deux mois d'intervalle), l'Ironman de Nice et l'Embrunman !...sous les couleurs de la Fondation Arc et de Barth France s'il vous plait !...
Il a collecté à ce jour 1.585 euros pour Barth France, mais je suis sûre que la somme de 2500 euros peut être atteinte facilement ! ...après une telle course ! N'hésitez pas à aller sur la page de collecte de Xavier :
http://www.alvarum.com/xavierbrunschvicg7
Son récit est comme toujours, prenant :
"Résultats des courses, je boucle l’Embrunman en 15h20. Pas génial comme temps mais vu les conditions météos difficiles et, à nouveau, mes problèmes de digestion et de vomissements sur le marathon, ce n’est pas si mal. L’essentiel était de finir. Mais surtout, j’ai jusqu’à présent réussi à lever 2 440 € : 1 585 € pour BARTH France et
855 € pour la Fondation ARC. Et ce n’est pas fini car vous pouvez encore faire des dons :
Page de collecte BARTH France : http://www.alvarum.com/xavierbrunschvicg7
Page de collecte Fondation ARC : http://collecter.fondation-arc.org/projects/quand-l-embrunman-devient-solidaire
Je remercie une nouvelle fois très chaleureusement et très sincèrement les nombreuses personnes qui ont fait un don à BARTH ou à la Fondation ARC et je les assure du fait que ces dons m’ont donné de la force et qu’ils seront bien utilisés.
Le « race report » en bref (et les photos ici) :
Lever 3h30. Ca pique… Sans doute la partie la plus pénible des triathlons longue distance.
Départ natation à 6h00 dans la nuit presque noire. Marrant. Le début bastonne un peu comme d’habitude mais, au bout de 800 m, cela finit par se calmer et j’arrive à poser ma nage. Le lac de Serre-Ponçon, c’est vraiment agréable pour nager. Je sors de l’eau en 1h10 avec 1 mn de décalage au début et 1 mn de pause technique à la fin. Pas mal…
On enchaîne avec le vélo qui démarre très fort avec une longue ascension d’environ 20 km. Il fait un temps pourri et assez froid mais pas encore de pluie. Je me fais beaucoup doubler mais je ronge mon frein. Je me souviens des consignes du coach : faire Embrun comme une longue randonnée et non comme une course. Je reprendrai à la fin ceux qui me doublent au début. En tout cas c’est ce que je croyais… Passage du côté d’Embrun avec haie des supporters, les amis et la famille. Toujours très sympa. Puis en avant vers les balcons de la Durance et Guillestre dans le Queyras. Il commence à pleuvoir. S’annonce alors le long et tant redouté col d’Izoard. Il ne pleut plus. Je fais l’ascension « au train » et en force, le cul sur ma selle pour maintenir mes pulsations cardiaques au plus bas. Je mange et je bois. Je double beaucoup de concurrents et j’arrive en haut du col assez frais. Pause de 15 minutes pour déguster mon ravito perso (sandwich, œuf dur et coca). Je repars pour une longue descente rapide et technique mais sous la pluie et dans le froid. Je m’arrête pour mettre des gants d’hiver tellement il fait froid et roule au ralenti pour éviter la chute. Arrivé à Briançon, on remet les gaz pour le retour. Arrivée à Embrun au bout d’environ 175 km (et toujours sous la pluie) et là, c’est parti pour la dernière section difficile du parcours : la côte de Chalvet (6 km environ) avec des passages à plus de 12%. On reste calme. Descente vers le parc à vélo et transition n°2 au bout de 8h15 et 188 km de vélo (et 5 000 mètres de dénivelé positif). La famille est là. Sympa. Ils auront passé toute la journée sous la pluie. Les pauvres…
Transition très lente, petit massage et c’est parti pour le marathon. Une vraie partie de plaisir. Les 20 premiers kilomètres se passent très bien. Je suis détendu, je cours très souple, j’ai la pêche. Mais j’y vais lentement. Je m’hydrate correctement et prends un gel vers le km 6. Mais à la fin de la 1ère boucle, au km 20, ça se gâte… Mon ventre recommence à faire des siennes et je faiblis très rapidement. Entre le km 22 et le 26, accompagné de ma petite femme, c’est la descente aux enfers : vomissements, je m’allonge par terre de longs moments, mal au cœur… je finis par repartir mais le second semi sera effectué avec une alternance de course lente, de marche et de périodes de repos allongé sur le bas-côté. Et pas moyen d’être tranquille ! Dès que je m’allonge, les pompiers débarquent… Les fous, ils veulent me prendre ma tension. Alors à chaque fois, je repars en leur disant que je suis au top de ma forme et que j’ai l’habitude. J’arrive à destination à la tombée de la nuit avec un chrono minable de 5h30 environ sur le marathon. 2h10 pour le 1er semi et 3h20 pour le second. Bref, mon ventre me fait perdre une heure et des centaines de places au classement.
Conclusion, Embrun est fidèle à sa légende. C’est une course à nulle autre pareille. Une course très « roots » avec moins de paillettes que sur un Ironman classique. Il s’en dégage une authenticité vraiment appréciable. Tout triathlète rêve de faire un jour un Ironman. Et tout Ironman rêve de faire au moins une fois Embrun. L’Embrunman, c’est une légende. Le faire, c’est faire partie de l’histoire. C’est une satisfaction énorme. L’ambiance est elle aussi unique. Au-delà du public tout au long du parcours qui vous soutient en permanence, il règne entre les coureurs, avant et pendant la course, une ambiance très particulière. Pas de compétition, pas de jugement, pas de frime, pas de concours de quéquettes. Chacun est là pour faire SA course et tout le monde s’encourage, quel que soit son niveau. Nous formons une sorte de communauté soudée par des valeurs partagées d’humilité, de partage, de défi et de volonté de dépassement de soi. Le triathlète est fondamentalement individualiste mais dans ces moments-là, l’individualisme est transcendé par une aspiration collective au dépassement.
15h20 de course… Le meilleur met 9h44. Surréaliste !
Au total, 1289 inscrits, 1071 finishers, 69 hors délais, 92 abandons, 1 disqualifié, 56 non partants. Je me classe 875ème au scratch, 534ème en natation, 698ème à vélo, 1058ème au marathon. Mais je m’en fiche. J’ai le tee-shirt finisher et la médaille !
Et il aura fallu aller le chercher le tee-shirt. Depuis le 1er janvier, j’ai fait près de 1200 km à pied, 5000 à vélo et 175 en natation soit près de 11 heures de sport par semaine en moyenne…
Paradoxalement, je n’ai pas trouvé la course si difficile. J’étais bien préparé, j’y suis allé tranquillement, j’ai bien géré… Certes j’ai à nouveau une défaillance au marathon mais cette défaillance n’est pas « physique », elle est physiologique. J’avais encore des jambes et des ressources. Cela me laisse donc une marge de progrès assez considérable pour le prochain Ironman. C’est ma femme qui va être contente…"
Suivez en direct l'actualité de l'association Barth France, association entièrement dédiée au Syndrome de Barth
mardi 25 août 2015
mercredi 5 août 2015
5ème Trophée de Golf Barth France
Le 5ème Trophée de Golf Barth France s'est tenu au Domaine de la Bretesche dimanche 2 aout. Sous un soleil magnifique, 102 participants ont animé une journée pleine de convivialité et de générosité. Plus de 7000 euros ont été collectés à cette occasion ! Merci à tous et rendez vous l'an prochain !!
Toutes les photos : https://goo.gl/photos/Yz3vM87w6L317sps7
Toutes les photos : https://goo.gl/photos/Yz3vM87w6L317sps7
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